© OH TAINTED! & BedShaped & Delirious Chucko

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« Il m'a fallu du temps pour apprendre a parlez alors il me faudra la vie pour apprendre a la fermez... »

« Le froid avait envahi la pièce, un long frison lui parcourue de long en large. Une sensation qu'il n'avait pas l'habitude d'avoir, son regard se riva vers la petite fenêtre qui était la seule entrée possible pour éclairer la pièce. Tout n'était que désordre, des vases brisés sur le sol se mélangeants aux pétales, des pétales de fleurs qui étaient maintenant desséchées. Depuis combien de temps la maison n'avait pas été visitée ? Lui, n'était pas revenu depuis ces dix-sept ans, pourtant des flashs se coursaient dans sa mémoire. Il se souvenait parfaitement que sur ce siège entravé pour des griffures d'animal, avait été assis son grand-père. Le jeune homme se retourna lentement, vers ce qui devait être - il y des années - une petite cuisine campagnarde, où sa grand-mère grassouillette et toute grisonnante, lui préparait de bons petits plats. Il se souvenait comme si c'était hier, qu'une délicieuse de pancakes lui chatouillé le nez alors qu'il dormait tranquillement dans le lit à l'étage... Deux secondes plus tard, il y avait une cavalcades dans les escaliers avec Body. Body qu'était devenu ce chien galeux, que son grand-père et lui avait découvert errant dans la grange ? Il devait être mort à l'heure qu'il est. Tout cela, notre jeune homme le voyait comme s'il était un spectateur invisible... La chaque pièce était de plus en plus clair, mais après le passage du gamin et du chien qui aboyait chaleureusement, tout redevenait sombre... S'approchant de la porte qui menait derrière, l'homme regarde le paysage qui avait coloré son enfance devenir sombre et étrange... Comment en vingt-six ans, cette maison et toutes ses terres avaient pu devenir comme ça? La guerre, cette foutue guerre avait éclaté un beau jour où personne ne s'y attendaient... On ne prévient pas un pays dix ans avant, qu'une bombe vienne s'écrasée sur une petite contrée - comme celle-ci - pour éviter les morts... Il avait du s'engageait, s'était son devoir et même une obligation du chef de l'état. Il avait vu tellement de choses étranges qu'il n'était plus le même quand il était revenu. Il avait vu tellement de morts, qu'il avait perdu le sentiment de bien-être. La guerre change un homme, il n'est pas bon de demander à un soldat de racontait ce qu'il a vu, car cet homme ne veut pas revoir les images sanglante d'un de ses camarades. De ré-entendre le bruit d'un assaut ennemi durant une nuit sombre, ni les hurlements de son supérieur... [...] une agréable voix chaleureuse, le fit sursauté :

Rex, nous y allons...
Bien... adieu...

Un dernier regard vers ce qu'avait été sa vie de tendre adolescent, il aurait voulu revenir à cette belle époque, où sa mamie, lui fessait de bons petits plats, où son papi lui apprenait à couper du bois et où Body, lui courrait après comme un infernal petit frère.... »

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*

Biiiiiiiiiiip... Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

Merde... Suzy...

Il était dix-sept heures et demi, quand cette voix masculine à moitié endormie s'écria. Comment n'avait-il pas entendu la première sonnerie de son réveil ? La simple raison était d'avoir passé toute sa nuit à tapoté sur le clavier de son ordinateur. Les pauvres touches ivoire en avaient pris un coup, le traitement de texte avait été ouvert depuis la veille jusqu'à dix heures du matin. Landon avait encore passer une nuit blanche, pour écrire encore la suite de son p'tit personnage préféré : le soldat Penny. Mais pour une fois, il avait laissé place au supérieur qui se rappeler de son enfance... Landon s'étaient attaché à chacun d'eux, en passent de Phoenix - la timide rebelle - à Drew - le sanguinaire - à Rex, le capitaine de l'équipe... Landon avait trouvé se don, un beau matin de juillet 1995. Il n'avait que huit ans et rêvait d'une épique mieux que celle de G.I Joe, qui l'avait fait s'amuser... Il avait alors prit un cahier et un stylo, commencent les aventures de Penny - fils d'un pauvre marchant qui rêvait d'aventure... À cause de ce petit être de papier, il allait être extrêmement en retard.

Vous êtes bien sur la messagerie de Susannah …
Désoler p'tit chou, mais je me suis encore endormi en bossant sur le projet. J'te le jure, ce n'est pas un prétexte bidon. Tu le sais très bien, treize ans d'ailleurs que tu le vois bien ce projet. Bref, j'arrive dans un bonne demi-heure, le temps de me laver et d'arrivé... Bisous, je t'aime! Ne l'oublie pas...

Landon savait très bien qu'il allait se faire rouspéter par le petit brin de femme qu'il connaissait depuis treize ans. Que le temps passer vite, il se revoyait toujours le matin où il l'avait défendu des grands. Elle n'avait pas osé répliquer et le petit garçon de neuf ans, avait tenu tête au grand de l'école... Il y avait eu une bagarre, mais maintenant il avait quelqu'un à protéger à tout jamais... Qui allait lui faire passé un sol quart d'heure. Sur ce, il s'empressa d'aller prendre une bonne douche, de laver ses cheveux longs à la mode rebelle - toutes les filles, le jalousé pour ses beaux cheveux châtains, bien entretenu - bref, un coup de dentifrice par ici, un peu de déodorante par là. Enfilage d'un jean moulant, un tee-shirt noir et de son manteau de cuir noir, avant de sortir il posa sur sa tête son mignon petit bonnet de laine noire et attrapa les clefs de son pick-up. Direction le centre pour une bonne glace chez ben&jerry, voilà une demi-heure qu'il s'était levé et qu'il avait déjà la clope au bec... Encore un sujet de discorde avec la demoiselle, mais bon un peu d'engueulade pour se prouver que l'on s'aime!!! Une fois garait, il aperçu la petite tête brune qui l'attendait devant l'entrée, il lui ébouriffa les cheveux même s'il savait qu'elle avait passé du temps à se les peignés.

Hey, p'titchou ça va? Oui, je sais, je sais, je suis en retard... Pour me faire pardonné, jt'offre une maxi-glace vanille choco. Puis on ira faire un tour dans ta bijouterie préféré pour voir les nouveautés, okay?