■ Son prénom lui a été donné par sa mère. Son second prénom est celui de son père. Biologiques. Son véritable nom de famille est Kendall. Le couple Dashwood l’a adopté lorsqu’il avait treize ans, et leur nom lui a été attribué. Il n’a jamais rechigné à cette idée, tout simplement parce qu’il les considère comme de réels parents. Bien qu’il ait toujours eu une drôle de façon de le leur prouver.
■ Il n’aime pas parler de son enfance à la Nouvelle-Orléans. Qui reste sa ville, pourtant. L’endroit où il se sentira toujours chez lui. Petit, il adorait se perdre dans le « vieux carré », le quartier français, ou s’attarder un peu trop longuement au bord du fleuve. L’une de ses occupations favorites était, et cela n’étonne même pas ceux qui le connaissent réellement, de s’attirer les plus beaux ennuis. Un véritable concours entre ses petits camarades et lui. Il a d’ailleurs eu l’échappée belle, étant donné le taux de criminalité de la ville. Aujourd’hui, ce genre de remarques le fait rire.
■ Il a fumé sa première cigarette à l’âge de quinze ans, et s’était promis de cessé à dix-huit ans. Il en a aujourd’hui vingt-et-un, ne s’est pas arrêté au tabac, et se fiche bien des promesses qu’il a pu faire et en présence de qui. Après tout, ce genre de pari était des gamineries. Il est sérieux, à présent.
■ Evidemment, il adore le jazz. Très bon musicien, il remercie d’ailleurs sa passion qui l’a aidé à surmonter la mort de ses parents biologiques. Il adore se retrouver devant un piano et improviser quelques mélodies sombres, reflet de son âme qu’il s’amuse à torturer pour se rendre un peu plus distrayant aux yeux des autres. Il se débrouille parfaitement à la guitare, également, et ne se gêne jamais pour le prouver à des auditeurs qui ne sont pas toujours très intéressés. Oui, il lui arrive de jouer au beau milieu d’un couloir, ou de pousser la chansonnette après qu’il s’est écroulé sur les escaliers. Souvent après une fête trop arrosée, c’est vrai.
■ Il a perdu sa virginité très jeune, avec une fille dont il a complètement oublié le prénom – il sait tout de même qu’il finissait par « a » ; peut-être était-ce Emma ? Depuis ce soir-là, il ne s’intéresse qu’à ce genre de relation, et s’arrange toujours pour échapper à l’affreux second rendez-vous. Quitte à passer pour le méchant de service. A force d’abattre cette carte, d’ailleurs, plus aucune fille n’acceptera de passer la nuit avec lui. Heureusement, il peut toujours compter sur son ami l’alcool pour l’aider à conclure. C'est plus facile - et efficace - de draguer un esprit embué.
■ Sa petite sœur – fille du couple qui l’a adopté – suit ses traces, et il déteste cela. S’il apprécie les fêtes, l’alcool (et les substances moins légales) il n’aime pas l’idée qu’elle y participe. Il est terriblement protecteur envers elle, ce qui déclenche de nombreuses disputes au sein de la fratrie. Ils s’entendent bien, pourtant ; se sont toujours entraidés, surtout la petite qui l’a intégré à la famille avec un naturel qui a toujours ému le jeune homme. Ainsi, il ne veut que lui rendre la pareille, en l’empêchant de faire les mêmes erreurs que lui. Même s’il n’est pas prêt à admettre que ce sont des erreurs.
■ Il ADORE le baseball. Il le vénère. En réalité, c’est bien le seul sport qui peut l’empêcher de sortir faire la fête et boire. C’est une passion qu’il partage avec son père adoptif et il leur arrivait très souvent de passer des soirées à s’empiffrer devant un match, lorsqu’il était plus jeune. Une tradition qui s'est peu à peu perdue.
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